Saint-Brais 2 :

 

Les SIG prennent rendez-vous avec les autorités communales de Saint-Brais pour reprendre le projet où ils l’avaient laissé.

 

C’est en assemblée communale que les conseillers ont annoncé tout sourire la nouvelle aux citoyens présents (il y en avait une douzaine). Totalement écartées des négociations lors des différentes étapes du scandale qui secoue encore la régie genevoise, humiliées même par autant d’indifférence, les autorités du village se sont empressées de répondre présentes lorsque les SIG les ont enfin sifflées pour reprendre leur projet de destruction de la zone la plus célèbre du village : sur ce pâturage convoité et destiné à être saccagé pour panser les plaies genevoises et combler le trou laissé par les millions engloutis par la société Ennova, se situent de fameuses grottes, les seules en Suisse, avec celles de Rochefort dans le canton de Neuchâtel, à avoir livré des restes de Néandertaliens, dont la fameuse dent de Saint-Brais qui constitue l’un des deux plus anciens vestiges humains découverts en Suisse.

Nous allons donc bousiller notre patrimoine pour plaire aux SIG ? Une régie de « confiance » selon notre gouvernement qui pourtant a laissé faire tout et n’importe quoi durant plusieurs années sans être inquiétée, ceci malgré les nombreuses alertes lancées par nos soins au sujet de Reninvest par exemple.

 

Les dernières nouvelles genevoises ici :

L'affaire, découverte par la Cour des comptes, a déjà donné lieu à l'arrestation d'un ancien employé de la régie publique.

En résumé, les habitants de Seut et Saint-Brais on s’en fiche, Les formidables informations délivrées par les grottes de Saint-Brais sur nos origines on s’en fiche, nos paysages on s’en fiche. Et pour les SIG, on déroule le tapis rouge ?

 

Et bien il semble bien que nous arrivons un peu tard avec nos pansements : https://www.youtube.com/watch?v=a0J2gj80EVI&feature=youtube_gdata_player

On dirait que ça aussi, c’est râpé.

 

 Publié le 7 juillet 2014 dans Matières premières et énergie

La facture annuelle des consommateurs pour subventionner les technologies renouvelables est en forte hausse, à plus de 3 milliards d’euros.

Par Emily Gosden et James Kirkup.

 

Rien n’est simple, et nous devons bien nous y résigner. Mais cela ne veut pas dire que c’est sans solution, à nous de voir à qui nous choisissons de faire confiance. La tendance est à "il faut bien faire quelque chose". Alors n'importe quoi plutôt que rien?  Un sujet de réflexion pour l'été...