Cette semaine le jeu « Salade, mensonge ou vérité » est parfaitement approprié à l’actualité  :

 Jura :
 La valse des permis autour des mâts de mesures de vent :
 
Tout le monde se rappelle comment les communes présentent en assemblée les demandes de permis pour l’implantation de mât de mesures de vent : La chose est amenée comme une petite formalité qui n’engage personne pour l’avenir. Le lendemain on découvre qu’elles ont en fait signé une convention dans laquelle elles s’engagent à marcher au côté des promoteurs pour le développement d’un parc éolien et de tout faire pour leur faciliter la tâche. Première salade.
 À Saint-Brais, deux citoyens ont tenté de savoir ce qu’il se passait maintenant que le délai du permis pour le mât de mesure de vent expirait. Les réponses qu’ils peinent à obtenir sont comme toujours dans les milieux du vent, entre salades, mensonges et vérités… À lire ici : http://www.voisinedeoliennesindustrielles.com/2014/03/le-silence-les-menteurs-et-les.html
 
Le virus des certificats verts atteint le Jura.
 Dans la région, des institutions ou des entreprises privées se targuent de puiser leur courant au cœur des Monts-Crosin et Soleil… si c’est le cas, autant dire que leur enseigne ne brille qu’un jour sur quatre. Alors comment peut-on garantir du courant vert dans nos prises si les éoliennes et les panneaux solaires ne garantissent qu’entre 11 et 25% de leur production installée faute de continuité ? Petit rappel de comment marchent ces certificats verts ici : http://www.dailymotion.com/video/xc425b_les-secrets-du-business-#.UNbIPIU9-Hl
Ceci sera pour l’aspect « vérité » des choses…
 
Suisse :
 Il y a dans cette lutte contre les éoliennes industrielles, une personnalité incontournable dont les compétences et la réflexion ont depuis longtemps dépassé celles d’élus ou de fonctionnaires. Si ses remarques ont été ignorées au début, (c’était quand Isabelle Chevalley se profilait comme seule et unique interlocutrice en matière de vent) aujourd’hui on le consulte aussi bien dans les milieux de la presse que de la politique. Il dénonce notamment depuis des mois le fonctionnement de la RPC. Ses critiques ont fini par réveiller quelques intérêts, puisque après quatre ans un voile se lève du côté du contrôle fédéral des finances
 
 
24 heures; 29. mars 2014
 
Il y a de l’eau dans le gaz sur les énergies vertes

La rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC) présente de graves lacunes, selon le Contrôle fédéral des finances.

Les Suisses paient chaque année plusieurs millions de francs pour l’encouragement des énergies vertes. Mais la mise en œuvre de la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC) présente de graves lacunes, estime le Contrôle fédéral des finances dans un rapport révélé hier par la presse alémanique.

Le rapport met en cause l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), la Fondation RPC, la société nationale pour l’exploitation du réseau électrique Swissgrid et la société Pool Energie Suisse.

Pour Swissgrid, qui traite les demandes de rétribution, le Contrôle des finances constate que le bien-fondé des dossiers n’est pas toujours examiné de manière complète. En outre, des requêtes sont admises sans que les chances de réalisation des projets soient contrôlées. Des projets peu sérieux prétériteraient d’autres plus avancés et conformes. Et ce alors que la liste des projets en attente d’un soutien via la RPC dépasse les 30 000 dossiers.

Un autre point relevé concerne les millions de francs gérés par la société privée Pool Energie Suisse pour payer la RPC aux bénéficiaires. Sa responsabilité n’est pas réglée. L’externalisation de cette tâche augmente en outre les coûts, selon le rapport.

La Fondation RPC en prend aussi pour son grade. Ses rapports seraient lacunaires, ce qui empêcherait l’OFEN d’avoir un contrôle satisfaisant. L’OFEN renoncerait pour sa part à utiliser des contrats de prestation comme instrument de direction. Enfin, la collaboration entre les multiples partenaires est compliquée et insuffisamment réglée.

La RPC sert à encourager les projets d’énergie renouvelable. Elle vise à compenser la différence entre les coûts de production et le prix du marché pour le producteur.