Apr 16, 2016

actu au 16 avril


 Le plus difficile dans la diffusion de l’information autour de l’industrie éolienne est de faire un choix dans l’actualité. Pour rester dans la région, il faut s’inquiéter de ce qui se passe côté Montoz et Grenchenberg. À voir ici: http://www.court.ch/pages/infos-parc-eolien.php

 
On se demande chaque jour comment on en est encore en Suisse, où l’information devrait vite circuler, à dépenser autant d’énergie et d’argent pour tenter d’imposer des éoliennes industrielles dans le mix énergétique national.

 - Si le discours de l’autonomie énergétique avait du sens, l’affaire qui secoue le milieu de l’hydraulique suisse n’existerait pas.

- Le rendement des éoliennes n’est pas non plus un atout puisque ce sont les citoyens qui subventionnent cette énergie pour la faire vivre, et nous payons pour cela le double de ce que paient nos voisins européens (20ct le Kwh en Suisse contre 9ct ailleurs) selon les calculs déjà envoyés. Les explications de l’OFEN pour justifier ce prix sont d’une déconcertante mauvaise foi. À les lire ce sont les contraintes qui entourent les implantations qui justifient une grande partie du montant des subventions. Le papier est vite écrit, les calculs qui prouvent ce qu’ils nous disent par contre font défaut. Leurs arguments d’ailleurs mettent en évidence la difficulté de concilier éolienne, nature et société. Ils prouvent que le problème, ce ne sont pas les opposants mais les machines tout simplement.
 
- Ce n’est pas pour créer de l’emploi, puisque les machines constituent le 75% de l’investissement et elles sont achetées sur le marché européen et payées en Euros.
 
- Elle ne sont pas non plus destinées à améliorer notre qualité de vie puisque aucune éolienne ne produit de courant en continu, qu’il faut les changer chaque 15 à 20 ans et qu’elles produisent des nuisances que les gouvernements refusent d’analyser sérieusement. On se demande bien pourquoi.
 
La seule raison de vivre de ces éoliennes est la même que pour tout le reste, l’argent qu’elles rapportent à quelques uns. Aloys Wobben, fondateur du fabricant allemand d'éoliennes Enercon annonce une fortune personnelle de 4 millards. Peu de portes doivent se fermer devant lui.
 
- Des projets citoyens? Oui, quelques nantis locaux pourraient investir sur une machine. Mais pour en faire quoi? Du courant consommé localement ou envoyé sur le réseau national, puis européen et bradé à la bourse? Je vous laisse répondre.
 
En Allemagne, les citoyens paient des éoliennes non raccordées au réseau faute de pylônes à haute tension pour transporter leur courant. Hé oui!  Le développement éolien accouche de lignes à haute tension. Et ça, les allemands n’en veulent pas. À lire ici: http://www.lesechos.fr/27/11/2012/lesechos.fr/0202413623497_les-eoliennes-allemandes-tournent-de-plus-en-plus-dans-le-vide.htm
Est-ce que nous, nous en voudrons? C’est une question qui va automatiquement suivre la mise en route de parcs éoliens.
 
Nous avons un gros problème qui nous attend côté énergétique et nous devrons y répondre. Mais croire que les petits opposants aux éoliennes sont le problème, c’est une obscénité qui arrange beaucoup de monde. Il faudra avant tout du courage politique mais surtout de l'honnêteté, des projets menés non pas pour arranger les prédateurs de cette planète, mais des projets pour l’humanité si l'objectif reste la maîtrise du réchauffement climatique.
 
Comment? La solution n’est pas sur les crêtes jurassiennes! Cet article tire la sonnette d’alarme: http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/03/31/demographie-energie-climat-lequation-explosive/
 
Gageons que les opportunistes vont se pousser aux portillons de la tragédie annoncée. Ils ont déjà commencé à assurer leurs arrières en consolidant leur droit aux secrets d'affaires:
 
Les secrets d’affaires? C’est notre affaire! Vous pouvez signer la pétition contre l’adoption de cette loi terrifiante.